A mi-chemin en Ecosse!

ÉQUIPE NATIONALE Les joueurs de Kuhn sont réunis pour la première fois depuis le match en Turquie. Avec, en toile de fond, la phase finale de la Coupe du monde

RENAUD TSCHOUMY - ZURICH/GLASGOW

27 février 2006

Sur le même sujet » Streller: «Je sais qu'Alex reviendra» » Dernier rendez-vous avant le 21 mai » «Plus fort à chaque match» Si vous avez manqué le début » Alex opéré au son de Melanie C.! » La Coupe du monde dans le viseur... Sur le web » Coupe du Monde 2006 » Association suisse de football » Alexander Frei Ils sont arrivés par grappes, de droite et de gauche. Tous réunis pour une seule et même cause: défendre les couleurs suisses lors de la prochaine Coupe du monde. Ceux qui avaient joué samedi se sont réunis dimanche à Zurich, sacrifiant leur soirée pour une séance d'essayage de costumes. «Il y a aussi les séances photos et tout ce genre de choses, ajoute l'entraîneur adjoint Michel Pont. Mais ça fait partie du jeu: si on avait voulu éviter ce qui peut passer pour des séances rébarbatives, on n'avait qu'à ne pas se qualifier!» A prendre au troisième degré, bien sûr. Car le club suisse nage en pleine euphorie. 103 jours après le match d'Istanbul et... 102 jours avant le coup d'envoi de la Coupe du monde, les internationaux helvétiques se sont retrouvés pour la première fois de manière officielle. Alors, premier jour après Istanbul, ou premier jour avant la Coupe du monde? «Bonne question, répond Tranquillo Barnetta en rigolant. A mon avis, on est surtout en train de se retrouver après avoir écrit une page importante du foot suisse. Istanbul, pour nous tous qui ne nous sommes plus vus depuis ce jour, c'était hier, ou presque.» Buteur décisif ce mercredi 16 novembre 2005 sur les bords du Bosphore - son premier but sous le maillot suisse -, Marco Streller retrouve l'équipe nationale avec plaisir. «Et pas seulement parce que ça ne marche pas trés fort avec Cologne, réussit-il à sourire. Non, sincèrement, retrouver le cadre helvétique est toujours unique. Ce d'autant plus qu'on n'a que de bons souvenirs en tête.» Que de bons souvenirs, vraiment? «Franchement, oui. Bien sûr, il s'est passé ce qu'on sait. Mais on est magré tout sorti du stade d'Istanbul un billet de Coupe du monde en poche. Et ça, ça remplace tout.» Les joueurs suisses savent cependant que le tournoi mondial est encore loin. «Ca ne commence qu'en juin, confirme Barnetta. On y pensera donc vraiment dès notre réunion à Feusisberg, le 21 mai. Cela étant, on sait tous que ça s'approche...» Oui, de plus en plus. Et ces premières retrouvailles 2006 sont de nature à rendre tout ce petit monde encore plus impatient.